Le maire UMP de Nice reçoit lundi soir François Fillon pour un meeting à Nice. Il détaille les raisons de son soutien à l'ex Premier ministre de Nicolas Sarkozy et le rôle qu'il compte jouer dans cette campagne pour la présidence de l'UMP.
Le meeting de lundi soir à Nice, dans l’une des plus puissantes fédérations UMP de France après Paris, est un moment fort de la campagne ?
C’est le premier grand meeting d’envergure nationale, avec une mobilisation extrêmement forte. Nous attendons 2 000 personnes, ce qui est beaucoup pour une campagne interne. J’en suis l’organisateur, pour être le garant de la mobilisation et pour rappeler que mon choix pour François Fillon n’est pas dû au hasard.
Qu’est-ce qui vous a alors décidé à rejoindre François Fillon ?
D’abord garantir l’unité de notre mouvement. Mais c’est aussi un choix de conviction par rapport au gaullisme social que nous incarnons l’un et l’autre dans sa dimension de justice, de sécurité, de lutte contre l’immigration ; Mais aussi en matière de pouvoir d’achat, de récompense de la valeur travail, de souveraineté dans une Europe forte. Enfin parce que François Fillon est le plus qualifié en matière de brevet de sarkozysme, avec le parcours le plus long et le plus loyal auprès de Nicolas Sarkozy.
Vous avez imaginé un temps être candidat, mais jamais ne pas prendre parti entre Fillon et Copé ?
Non, mon choix était "être candidat" ou "soutenir Fillon". Quand j’ai compris que ma candidature affaiblirait celle de François Fillon j’ai décidé de me retirer.
Vous n’avez pas de responsabilité officielle dans la campagne. Aurez-vous une place dans le futur organigramme de l’UMP si Fillon en devient le président ?
Ma responsabilité actuelle est très claire : être le porte-parole de sa campagne partout où François Fillon ne peut se rendre. Ensuite, François Fillon l’a dit très clairement, j’aurai en charge tout le pôle de préparation des élections futures, locales et nationales, c’est-à-dire l’un des 3 grands pôles d’action avec les fédérations et l’organisation interne du parti.
Source: http://www.metrofrance.com