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 Catastrophes naturelles : des risques majeurs à ne pas sous-estimer

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Peterson MILLIEN

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28102012
MessageCatastrophes naturelles : des risques majeurs à ne pas sous-estimer

Les catastrophes naturelles n’ont jamais été aussi néfastes pour la santé économique des entreprises et des institutions. Pourtant les directeurs financiers sous-estiment largement ce type de risque. Une réticence avant tout psychologique, qui amène à repenser la manière de sensibiliser les décideurs afin d’accélérer la mise en place de mesures de prévention.

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Des catastrophes naturelles toujours plus fréquentes
En 2011, 302 désastres naturels ont touché la planète. Outre les tremblements de terre au Japon, qui représentent la plus grande part des pertes économiques essuyées (210 milliards de dollars), mais aussi ceux survenus en Turquie et en Nouvelle-Zélande, d’importantes inondations en Thaïlande et en Australie ont entraîné de lourds tributs tant humains que financiers :

29 782 personnes ont péri dans une catastrophe naturelle en 2011, 260 millions d’êtres humains ont été affectés.
286 milliards d’euros (366 milliards de dollars) de dégâts ont été causés par des catastrophes naturelles et techniques en 2011, un niveau record en 30 ans, qui dépasse d’ailleurs largement le précédent (243 milliards de dollars en 2005, année de l’ouragan Katrina).
« Sur 2010-2011, la moyenne des sinistres est en hausse de 30 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années », remarque Peter Solloway, directeur du développement commercial pour l’Europe Continentale de FM Global, dans le magazine Décideurs. Malgré cet état de fait, les entreprises restent souvent mal préparées. C’est la grande conclusion du rapport Flirting with Natural Disaster (en anglais) qui révèle « un écart surprenant entre les niveaux d’exposition aux catastrophes naturelles et le niveau de préparation associé ». Pour Ruud H. Bosman, ancien vice-président de FM Global, « les directeurs financiers, soit sous-estiment le fait qu’une catastrophe naturelle les expose à un risque, soit surestiment leur niveau de préparation ».



Des barrières avant tout psychologiques
Quelques mois après le sixième anniversaire de l’ouragan Katrina, qui demeure l’une des catastrophes naturelles les plus coûteuses de l’histoire, un tel écart est frappant. La principale cause de cette sous-estimation des risques est psychologique. Howard Kunreuther, Professeur des sciences de la décision et des politiques publiques à Wharton Business School aux Etats-Unis et membre du comité de direction du rapport, a étudié les effets de la psychologie humaine sur la prise de décision dans le cas des catastrophes naturelles. Selon lui, le déni est à l’origine de cette négligence : les dirigeants d’entreprise préfèrent penser aux affaires courantes et à leurs objectifs à court terme qu’aux risques potentiels et à leurs conséquences dévastatrices.
Pour Michael Topf, Président-directeur général de Topf Initiatives, ce déni relève de trois éléments de la psychologie humaine. Une typologie “en cascade” qui pousse les individus à considérer que :

La catastrophe ne va pas se produire,
Quand bien même elle se produit, elle touchera les autres et non eux,
Quand bien même elle les touche, ses effets seront minimes.


Un sentiment de fatalité qui conduit à l’inaction
De ce sentiment de déni nait la conviction que les entreprises, les collectivités ou les institutions sont impuissantes face aux catastrophes naturelles. Une posture fataliste qui conduit à l’inaction alors que, même si les catastrophes naturelles sont effectivement inévitables, leurs conséquences, elles, peuvent-être en partie maitrisées.

« Les entreprises ne doivent pas être victimes, rappelle Ruud H. Bosman, elles peuvent contrôler leur destin dans une large mesure ». Un contrôle primordial dans une économie mondialisée, où la chaîne d’approvisionnement des entreprises fait souvent le tour de la planète, et devient particulièrement exposée. « Nous l’avons notamment constaté dans le secteur de l’électronique où le Japon représente 15 % de la production mondiale, précise Loïc Le Dréau dans une interview accordée aux Echos. Plusieurs grands groupes ont dû stopper totalement leur production. » Pour les entreprises, les conséquences d’une inondation ou d’un ouragan vont en effet bien au-delà des dégâts matériels directs sur un site donné : arrêt de production, rupture de stocks, bouleversement du service clientèle, interruption de la chaîne d’approvisionnement et de distribution, etc. Savoir s’en protéger peut donc donner un avantage concurrentiel évident.



Des solutions pour sensibiliser les décideurs
La psychologie comportementale nous donne une clé fondamentale pour appréhender le déni des décideurs : n’importe quel individu est davantage disposé à accepter le risque lorsqu’il y a déjà été confronté ou qu’un de ses pairs lui raconte cette difficile expérience. Partant de ce principe, un véritable changement de paradigme doit être opéré pour que les décideurs s’impliquent plus personnellement dans l’appréhension des risques. « Les entreprises gagneraient à se concentrer sur la prévention et le contrôle des risques naturels plutôt que de les transférer à un assureur. En mettant en œuvre un programme de gestion des risques efficace, elles protègent la continuité de leur activité, ce que peu d’assurances garantissent » explique Ruud H. Bosman. Sur le plan opérationnel, les modèles statistiques et hypothétiques doivent donc laisser la place à une méthodologie fondée sur le partage d’expérience. Cette approche pousse les chefs d’entreprise à s’interroger sur leur capacité à anticiper des événements qu’ont dû affronter leurs pairs.

« A sa place, aurais-je pris en compte le danger sismique de tel site ? Ou me serais-je mieux préparé à l’arrivée du nuage islandais ? ». Des questionnements qui aideront par la suite les décideurs à ne plus négliger les signaux faibles annonçant une catastrophe, et ce, même si leur entreprise n’a pas subi de sinistres au préalable.

Les catastrophes naturelles continueront à se produire et même certainement à se multiplier. Engager des moyens et des ressources pour limiter leur impact est un investissement, et non un coût, qui permet d’assurer la continuité de l’activité de son entreprise et sa vitalité économique. « Les entreprises ont consacré leurs efforts à mise en conformité réglementaire en matière de risque, de gouvernance, de transparence. Il leur faut à présent se pencher sur la gestion des catastrophes naturelles qui peuvent affecter gravement la performance de l’entreprise, notamment dans des pays fortement exposés comme la Chine » conseille Peter Solloway dans son entretien avec le magazine Décideurs.

A l’inverse, ne pas s’inscrire dans cette logique peut avoir de lourdes conséquences. C’est l’amer constat qu’a dû faire l’Etat thaïlandais fin 2011. La Banque Mondiale a estimé le coût des inondations de début novembre 2011 à 1 400 milliards de baths (environ 35 milliards d’euros).

Source: http://www.fmglobal-touchpoints.fr
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