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 Florange: le retrait de Mittal, un coup très dur pour Ayrault

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Nataly

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06122012
MessageFlorange: le retrait de Mittal, un coup très dur pour Ayrault

Arcelor-Mittal a annoncé le retrait de son projet Ulcos et donc des aides européennes qui vont avec, seule solution pour sauver la filière chaude de l'usine de Florange. Artisan de l'accord avec l'industriel, Jean-Marc Ayrault est en mauvais posture.

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MITTAL - Jean-Marc Ayrault a désavoué Arnaud Montebourg pour privilégier son accord avec Mittal, accord qui vient d'être écorné avec le retrait du projet Ulcos.
AFP/Jean-Sébastien Evrard
Si dans l'usine Arcelor-Mittal de Florange, les ouvriers s'interrogent sur le maintien de la filière chaude, à 400 kilomètres de là, l'hôtel Matignon ne connaît lui aucun souci de thermostat. Depuis plusieurs jours, la température ne cesse d'y monter, connaissant une nouvelle montée de mercure ce jeudi matin.

Ainsi, à 11 heures, la Commission européenne annonce que Mittal retire le projet Ulcos pour le captage et le stockage du CO2 à Florange "à cause de difficultés techniques". Pour beaucoup, l'annonce fait alors figure d'acte de décès d'une grande partie de l'usine de Florange. Sans Ulcos et les aides européennes qui vont avec, les ouvriers peuvent dire adieu à l'un des hauts fourneaux de l'usine.

Immédiatement, les regards se tournent vers Jean-Marc Ayrault. Ces derniers jours, le Premier ministre n'a cessé de défendre l'accord signé avec Mittal, au point d'aujourd'hui incarner à lui seul ce deal avec l'industriel indien. Le matin même, sur RTL, il disait encore "assumer" ce choix.

En désavouant Arnaud Montebourg vendredi soir, il ne s'est pas non plus facilité la vie. D'une part, parce que les Français -et une partie de la classe politique de droite comme de gauche- étaient favorables à la nationalisation, solution prônée par le ministre du Redressement productif. D'autre part parce qu'il a contribué à résumer le dossier Florange à un duel, duel qu'il est plus proche de perdre que de gagner.

Une position bien inconfortable, d'autant qu'il a dû faire face à un dilemne. Puisque le projet Ulcos était fragile depuis le départ, il n'avait que deux choix: signer l'accord tout de même en prenant le risque que Mittal ait à retirer le projet, ou minimiser ce même accord en expliquant que la solution retenue pour la filière chaude risquait de capoter.

Les syndicats, bien qu'au courant, dénoncent le choix du gouvernement
Affaibli -il est tombé à 30% d'opinions favorables dans le dernier baromètre TNS Sofres pour Le Figaro magazine, tout près du "record" d'Edith Cresson- le Premier ministre doit donc faire face à trois vagues de critiques. La première vient de la droite. L'UMP se refait la cerise sur le dos d'Ayrault. UMP et R-UMP n'ont pas assez de mots assez durs pour attaquer le supposé amateurisme de l'exécutif.

La deuxième vient des syndicats. Tous, à l'exception, quoique relative, de la CFE-CGC, condamnent le choix du gouvernement. "Sa crédibilité est fortement mise en cause", lâche Walter Broccoli (FO), pendant que le médiatique Edouard Martin de la CFDT dénonce une "trahison" et annonce que des métallos s'apprêtent à occuper les hauts-fourneaux de l'usine de Florange. Vont alors se succéder dans les médias les témoignages d'ouvriers sur le point de tout perdre et qui rejetteront la faute, pas tant sur Mittal, mais plus sur le gouvernement. Et ce même si ces mêmes syndicats étaient parfaitement au courant de cette annonce de Mittal. Mercredi, le Premier ministre leur avait tenu, en substance, ces propos: la 1ère version du projet rencontre de réelles difficultés technologiques mais ArcelorMittal ne l'abandonnera pas, et des études vont être immédiatement engagées pour surmonter ces impasses techniques.

Ayrault risque de se couper de sa majorité
Enfin, la troisième vague est en train de grossir à gauche. Au-delà du Front de gauche, traditionnel opposant à la politique actuellement menée, des critiques se font de plus en plus entendre contre le choix de Jean-Marc Ayrault. La sénatrice PS, Marie-Noëlle Lienemann, a d'ores et déjà demandé au gouvernement d'engager la nationalisation du site de Florange. L'aile gauche du parti socialiste n'est pas la seule à faire entendre sa grogne. Des députés aussi modérés que Karine Berger, Laurent Baumel ou Philippe Doucet avaient signé une pétition en faveur de la nationalisation et continue de soutenir cette solution.

Le volet Ulcos est d'une importance capitale pour Ayrault, qui le présente comme un moyen écologique de relancer les deux filières du site de Florange. Si l'on en croit Le Canard enchaîné, il en avait même fait un argument de défense de l'accord auprès de ses ministres. Cette semaine, on lit ainsi dans le journal satirique que Matignon avait demandé à Delphine Batho de mettre l'accent sur Ulcos. Refus de la ministre de l'Ecologie, selon Le Canard. Il est vrai qu'elle avait dans la foulée déclaré sur Europe 1: "Il y a un accord, mais il n'y a pas de confiance. Jamais Mittal n'a tenu ses promesses dans le passé."

Le retrait de Mittal était déjà sous-entendu dans l'accord
Quelle solution s'offre aujourd'hui à Ayrault? Répéter que ce retrait n'est que temporaire. Mittal pourrait tout-à-fait postuler à nouveau pour des aides européennes au titre de son projet Ulcos en 2013, 2014 ... ou jamais. Il peut aussi rappeler que l'accord s'est toujours montré prudent sur la filière chaude de Florange. "L'état actuel des résultats de la recherche ne permet pas de passer directement sur le démonstrateur industriel de Florange", peut-on y lire.

Au Sénat, le Premier ministre n'a d'ailleurs pas manqué de le préciser en réponse à une question du communiste Pierre Laurent: "Cette annonce n'est pas un coup de grâce au projet, mais c'est ce qui avait été dit clairement dans l'accord." Pour couvrir la protestation populaire, syndicale et politique, il va falloir crier bien fort pour rétablir cette vérité.


source: lexpress.fr
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