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Michael Haneke : "La sentimentalité au cinéma m'énerve" Master25
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 Michael Haneke : "La sentimentalité au cinéma m'énerve"

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Peterson MILLIEN

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25102012
MessageMichael Haneke : "La sentimentalité au cinéma m'énerve"

Le réalisateur autrichien revient sur les écrans avec Amour, sa deuxième Palme d'or après Le Ruban Blanc, en 2009. Le portrait d'un couple âgé, frappé par la maladie d'Alzheimer, interprété par Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

Comment l'idée d'Amour est-elle née ?
J’ai vécu dans ma famille une situation assez douloureuse avec une personne que j’ai beaucoup aimée. Cela m’a fait réfléchir. Néanmoins, cette histoire n’a rien à voir avec celle du film mais a constitué un déclic. Je me suis mis à faire des recherches et j’ai construit graduellement le récit d’Amour. Pour cela, je suis souvent allé dans les hôpitaux pour me documenter, pour parler avec les médecins, les infirmières, les éducateurs qui s’occupent des victimes d’attaques cérébrales.
Qui a choisi le titre ?
C’est Jean-Louis Trintignant. J’ai eu une dizaine d’idées qui m’ont finalement déplu. Un jour, il m’a dit : "C’est un film sur l’amour alors pourquoi pas Amour ?". Vous savez, c’est difficile de trouver un titre de film qui attire. C’est aussi un danger que de réduire son contenu à une phrase ou un mot.
A l’écriture, aviez-vous Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva en tête ?
J’ai écrit ce film pour Jean-Louis Trintignant. Il a une générosité dans sa façon d’être indispensable pour ce rôle. C’était lui ou personne d’autre. Je connais Emmanuelle Riva depuis Hiroshima mon amour. Entre temps, je l’avais perdue de vue. Pour le premier rôle féminin, nous avons fait un casting normal avec d'autres dames de son âge. Et c’était clair que ça serait elle dès le premier essai. (Réflexion) Quand un couple fait l’unité d’un récit, le plus dur est d’obtenir une alchimie et ils l’ont eue. J’en suis content. Avec de tels acteurs, on peut parler de cadeau.
Les dialogues sont ciselés. Les gestes précis. Avez-vous été très directif avec eux ou leur avez-vous laissé un espace de spontanéité ?
Je suis un grand fan de la préparation alors j’arrive avec mon story-board et je fais comme prévu. Evidémment, je me laisse surprendre par des acteurs qui ont parfois de bonnes idées. Mais, ayant écrit le scénario, je sais quel est le son juste pour chaque phrase. Et je suis têtu pour arriver à mes fins.
L’appartement semble être le troisième personnage de l’histoire...
Beaucoup de gens me l’ont dit. Il est filmé de façon très détaillée et précise. J’ai pris comme modèle le plan de celui de mes parents, même s’ils n’ont rien à voir avec ce qui se déroule dans Amour.
D’entrée, il n’y a pas de suspense. On sait que la femme est morte. Pourquoi vous êtes-vous débarrassé aussi rapidement de cette information ?
Ce n’est ni le but ni le thème. Le vrai sujet de ce film réside dans la question suivante : comment gérer la souffrance de quelqu’un qu’on aime ? On sait donc dès le début comment ça se termine. Je ne voulais pas créer de fausse tension mais plutôt m’intéresser aux différentes étapes précédant le point de non retour.
Pour cela le huit clos était-il une évidence ?
Oui. Et puis, il est normal, en cas de maladie, que la vie se réduise à quatre murs. Le thème abordé est complexe et je voulais une forme un peu rigide pour cela.
Comme dans vos films précédents, vous placez souvent le spectateur dans l’inconfort...
Je veux parler sérieusement des choses. Et souvent les sujets difficiles sont irritants. Dans mes films, il y a une retenue totale car la sentimentalité m’énerve. La sentimentalité s’articule sur de faux sentiments. Et appuyer sur ce qui n’existe pas n’est guère intéressant. Je préfère en faire le moins possible. Par exemple je n'ai pas envie de voir mes personnages pleurer.
Vous arrive-t-il d’oublier des choses, de penser à Alzheimer... D’ailleurs avez-vous peur de la mort ?
Non, mais j’ai peur de la souffrance. Chacun souhaite s’endormir un jour sans se réveiller, mais c’est très rare (rires). Quant aux oublis, je stresse bien sûr quand ça m’arrive. Et je peux vous dire que ça m’arrive bien plus qu’avant. Dans ces cas-là, je fais des blagues sur mon hypothétique Alzheimer.

Source: http://www.metrofrance.com
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