Le gaz naturel est un mélange d'hydrocarbures légers comprenant du méthane, de l'éthane, du propane, des butanes et des pentanes. Il peut également contenir d'autres composés tels que le CO2, l'hélium, le sulfure d'hydrogène et l'azote.
Il est constitué à 90% de méthane (CH4), un hydrocarbure simple composé d'un atome de carbone et de quatre atomes d'hydrogène.
Le gaz naturel est incolore, inodore, insipide, sans forme particulière, et plus léger que l'air.
Extrêmement inflammable, il brûle facilement et presque totalement à une température de combustion élevée et n'émet qu'une faible pollution.
Il est explosif quand sa concentration dans l’air est comprise entre 5 et 15%.
Le gaz naturel est considéré comme le plus propre des combustibles fossiles. Sa combustion n'émet pas de poussières et peu de dioxyde de soufre (SO2). Ses émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de CO2 sont plus faibles que celles du pétrole ou du charbon (40 à 50% de moins que le charbon et de 25 à 30% de moins que le pétrole).
Ses différentes formes
Le gaz naturel est issu de la transformation naturelle de matières organiques (restes de plantes et d'animaux) accumulées au fond des lacs et des océans durant des millions d'années en gaz, sous l'effet de la pression exercée par les couches de sédiments qui les ont recouvertes et la chaleur émise par le noyau terrestre. Expulsé hors des sols marins dans lesquels il s'était déposé, il a rempli les pores de la roche pour créer des réservoirs situés en profondeur sous la surface terrestre ou des océans.
Il existe ainsi plusieurs formes de gaz naturel, se distinguant par leur origine, leur composition et le type de réservoirs dans lesquels ils se trouvent.
Les 3 plus importants sont :
le gaz naturel non associé, qui se trouve seul, sans présence de pétrole ;
le gaz naturel associé, qui se trouve en présence de pétrole brut ;
le gaz naturel de charbon, issu du processus naturel de formation du charbon et qui est absorbé par le charbon ou piégé dans ses fissures.
Les réserves
Le gaz naturel étant d'exploitation récente, ses réserves sont encore mal connues. Bien que limitées, elles sont très importantes et les estimations concernant leur taille sont fréquemment révisées à mesure que de nouvelles techniques d'exploration ou d'extraction sont découvertes.
En 20 ans, elles ont été multipliées par 1,7 et sont estimées aujourd'hui à environ 187 142 milliards de m3 fin 2010, soit environ 59 ans de consommation, sur la base du rythme actuel (contre 46 ans pour le pétrole et 118 ans pour le charbon).
Source: http://www.edf.com