Ibrahimovic et Ménez, alignés en attaque, ont assuré le succès parisien aux dépens du Dinamo Zagreb (2-0). Avec cette victoire, le PSG reste en bonne position dans son groupe derrière Porto.
Paris n'a pas eu à se dépouiller. Face au Dinamo Zagreb, il a obtenu cette victoire qui était devenue impérative après la défaite (0-1) à Porto lors de la 2e journée, en marchant. Ou presque. Car il y a une difficulté face à un adversaire d'une telle faiblesse : sombrer dans la torpeur. Pendant une demi-heure, les Parisiens ont d'abord donné dans la facilité.
Mais dans cette Ligue des champions, si les Croates ont perdu les huit derniers matches qui précédaient celui d'hier soir, c'est qu'il y a – au moins - une raison. Naïfs, lents, recroquevillés devant leur surface, les "Casimirs" du Maksimir n'ont pas usurpé leur réputation de plus faible équipe du groupe.
Ménez-Ibra, duo gagnant
Face à si peu de résistance, difficile de mesurer les progrès faits dans le jeu. En revanche, Ménez s'est baladé. L'ancien de la Roma a d'abord offert son 11e but de la saison à Ibrahimovic (33e, 1-0). Puis, tout seul sur son côté gauche, il a inscrit le deuxième but parisien (43e, 2-0).
Les hommes d'Ancelotti ont vite compris que ce déplacement dans un stade vide (7000 spectateurs) ne serait pas le match-piège évoqué. Alors, face aux sparring partners du soir, Zlatan Ibrahimovic a tranquillement pu travailler son entente avec Verratti qui faisait son retour. A deux reprises, la connexion entre les deux s'est parfaitement établie.
Des Parisiens trop faciles
A la réception d'une longue passe par dessus la défense, Ibra, seul face au gardien, manque son duel (2e). Puis sur un une-deux réussi en plein cœur de la défense, le Suédois a raté le cadre (25e). Pastore y est, lui aussi, allé de son "quasi-caviar" loupé par... Zlatan (64e).
Au final, le grand gagnant du soir, c'est surtout Ancelotti. Car, en plus de faire un pas vers la qualification, le coach parisien a pu procéder à un passage en revue quasi-complet de son effectif après avoir même pu se permettre de relancer Hoarau, auteur d'un but injustement refusé en fin de match. Préparait-il déjà le déplacement chez la lanterne rouge, Nancy, samedi ?
Source: http://www.metrofrance.com