La bataille n'est pas finie, répète-t-on au sein de l'exécutif, qui veut obtenir d'Arcelor Mittal une « feuille de route » détaillant « l'avenir industriel de la filière chaude et froide » à Florange.
Depuis deux jours, et la séquence de communication ratée sur le projet Ulcos, l'exécutif cherche absolument à rattraper le coup devant l'opinion et calmer les salariés d'ArcelorMittal. La bataille n'est pas finie, répète-t-on. En fait l'exécutif veut obtenir d'ArcelorMittal dans les prochains jours une « feuille de route » détaillant « l'avenir industriel de la filière chaude et froide » à Florange.
L'idée serait d'obtenir par écrit le détail des investissements qui seront réalisés sur la filière froide. Et de rassurer s'agissant du chaud sur l'engagement d'ArcelorMittal sur un nouveau projet Ulcos grâce à l'établissement d'un « échéancier » ainsi que la formulation des « objectifs » et des « voies à explorer » pour y parvenir.
Convaincre qu'il n'a pas baissé les bras
L'inquiétude des salariés tient notamment au fait que, dans l'accord passé avec l'Etat, ArcelorMittal ne précise pas le montant des investissements qu'il est prêt à faire sur Ulcos. Un montant que l'exécutif ne pense pas pouvoir obtenir dans le cadre de la « feuille de route ». Mais son objectif est de convaincre qu'il n'a pas baissé les bras à Florange et que l'arrêt programmé de la chauffe des deux hauts fourneaux -« Ils sont cliniquement morts aujourd'hui », dit-on au sein de l'exécutif -ne signifie pas la fin de production d'acier à Florange.
source: lesechos.fr