Le ministre de l'Intérieur n'a pas exclu lundi sur RTL d'autres interpellations dans le cadre de l'opération antiterroriste, qui a eu lieu samedi à Strasbourg.
Manuel Valls a indiqué lundi matin sur RTL, qu'il y aura "peut-être d'autres arrestations" après le démantèlement d'un groupe islamiste radical, soupçonné d'une attaque antisémite le 19 septembre.
Le ministre de l'Intérieur a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une "menace très sérieuse", et que cette cellule était "un groupe dangereux", "déterminé à agir" et "qu’il fallait neutraliser".
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"Plusieurs centaines" d'individus dangereux
Pour Manuel Valls, ce n'était pas uniquement la communauté juive qui était ciblée, "c’était la France qui était visée". Il a par ailleurs ajouté qu'il y avait en France "plusieurs dizaines, plusieurs centaines d'individus capables de s'organiser comme le groupe qui vient d'être démantelé".
Selon lui, "plusieurs groupes", comme celui de Cannes démantelé ce week-end, étaient ¨sous surveillance".
"Ce groupe, ce réseau, ces individus, étaient connus de la DCRI, suivis. Mais ce sont des individus très mobiles, qui se sentent surveillés (...) et qui utilisent peu leur portable", a encore souligné le ministre de l'Intérieur.
Interrogé sur les dérives de l'islam radical dans les prisons, Manuel Valls, a fait savoir qu'il prendrait des mesures, notamment celle de former des imams dans les établissements pénitenciers.
source: bfmtv.com